novembre 19 2019 0Comment
Solin Couvreur Emile Lelievre Ferblantier

Ferblantier-couvreur, un métier traditionnel encore assez méconnu!

La profession de ferblantier couvreur reste encore assez méconnue par la population. Pourquoi? D’une part, ce métier ou encore cet art se transmet de génération en génération et d’autre part, si nous nous référons au terme ‘’ferblantier’’, ce dernier reste relativement imprécis puisqu’il englobe tout ce qui se rapporte à la manipulation du métal.

Qu’est-ce qu’un ferblantier couvreur?

Bien que le terme ferblantier se rapporte au travail du métal, un ferblantier couvreur se spécialise dans la construction et la restauration des toitures, et ce, peu importe le matériau utilisé : métal, ardoise ou bardeaux (cèdre, terre cuite). Considérant les conditions climatiques au Québec, ce métier s’effectuant à l’extérieur peut s’avérer difficile, cependant, ces contraintes peuvent être considérées comme de simples détails sachant le plaisir que ce métier peut procurer pour les amoureux de l’histoire du patrimoine, de l’art et de l’architecture. En effet, le ferblantier couvreur peut aussi bien travailler sur la construction de toitures modernes que sur la réfection des toits des couvents, des maisons centenaires ou des églises.

Des techniques de travail encore traditionnelles

Outre le fait que le métier de ferblantier couvreur peut être considéré comme un art, il faut noter qu’au cours du dernier siècle, les techniques de travail et même les outils n’ont que très peu évolué. Bien entendu, il est désormais possible de se munir de certaines machines spécialisées pour augmenter la productivité, toutefois, les manchons de cuivre utilisés pour la soudure, les marteaux, les ciseaux, les pinces à bec plat, les fers à souder et les plieuses sont encore d’actualité.

Chose certaine, les constructions de nouvelles bâtisses ne cessant de croître et les bâtiments plus anciens nécessitant des réparations, la profession de ferblantier couvreur a de beaux jours devant elle!