Qu’est-ce qu’un bon couvreur?
Un bon couvreur détient une licence (dans la bonne catégorie) délivrée par la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). Il souscrit une assurance responsabilité civile, ce qui procurera diverses protections à sa clientèle, notamment s’il provoque un sinistre (ex. : dégât d’eau ou incendie).
Le registre des détenteurs de licences est accessible en cliquant sur cet hyperlien. Un consommateur pourra aussi vérifier (à la RBQ) si un couvreur a une bonne réputation, si des personnes s’en sont plaintes ou s’il fait l’objet d’une réclamation. Rappelons qu’un numéro de licence doit apparaître sur une estimation, un contrat ou une facture.
Licence toujours valide?
Il est très important qu’avant et pendant la durée des travaux, le couvreur mandaté détienne une licence qui soit toujours valide. Il faut savoir qu’elle pourrait devenir invalide en cours de route. Par ailleurs, ce même couvreur doit figurer à titre d’employeur à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
Les démarches visant à dénicher un couvreur compétent ne doivent pas se faire au hasard. Ceux dont le site Web est bien structuré, très esthétique sur le plan visuel et rédigé sans fautes pourraient avoir une longueur d’avance sur les autres. La qualité rédactionnelle et l’orthographe sont révélatrices. Elles en disent long sur la rigueur d’un candidat. Cela dit, plusieurs bons couvreurs n’ont pas de site Web.
La perle rare
Autre truc pour dénicher la perle rare : s’informer auprès d’autres clients qui ont fait affaire avec le couvreur ciblé. On peut également vérifier la qualité de ses prestations en lisant, sur Internet, l’opinion de personnes qui ont retenu ses services. En principe, les couvreurs fiables ont la même entreprise depuis longtemps, et leur numéro de téléphone ne change pas. Ils savent lire un plan et ne s’opposeront jamais, si un client le demande, à ce qu’un professionnel (architecte ou ingénieur) expérimenté supervise et surveille leurs travaux. Au contraire, ils y verront une occasion d’offrir des prestations optimales. Ainsi, advenant des erreurs ou omissions, la responsabilité encourue se verrait partagée.
Un couvreur aguerri connaît la nomenclature des matériaux utilisés sur un toit, ainsi que leur compatibilité entre eux. À titre d’exemple, est-ce qu’une membrane autocollante s’amalgame à une membrane Soprema? Et est-ce qu’une membrane autocollante accepte n’importe quel type de colle? Ces connaissances (et bien d’autres) sont indispensables.
Spécifications du manufacturier
En règle générale, les matériaux destinés aux toitures sont d’excellente qualité. La plupart des problèmes surviennent pendant la réalisation des travaux. Mais voilà : comment savoir si les performances d’un couvreur seront à la hauteur des attentes? Tout d’abord, sachez qu’un système de toiture doit être installé selon les spécifications du manufacturier, sous peine d’annuler la garantie des composantes fabriquées par ce dernier. Qu’il s’agisse de remplacer un toit plat ou en pente, pour ne nommer que ceux-là, le travail doit aussi être effectué dans le respect des normes en vigueur.
Par ailleurs, le printemps et l’automne sont les deux saisons propices pour refaire une toiture. La température y est suffisamment chaude, afin que la bande autocollante dont est muni un bardeau adhère bien aux surfaces. Il est par ailleurs recommandé de ne pas refaire une toiture du 15 décembre au 15 mars. Pourquoi? Parce que le froid réduit cette adhérence, si bien que des bardeaux pourraient partir au vent.
La recette universelle n’existe pas en matière de toiture. Chaque situation est unique, d’une certaine manière, et nécessite des ajustements qui varient d’un chantier à l’autre. L’environnement extérieur est un autre facteur à considérer. À titre d’exemple, si le travail doit être réalisé dans une région où les événements météo sont parfois violents, il faut ajuster le travail en conséquence.
En somme, le choix d’un couvreur ne doit pas se faire à la hâte. Il faut prendre son temps, poser des questions et comparer des soumissions comparables. Les prestations doivent être irréprochables, afin d’éviter les problèmes et d’avoir la tranquillité d’esprit.